Si de nombreux belges sont tournés vers la Coupe du Monde de football qui se déroule en Russie en ce moment, la Coupe du Monde de quidditch a elle aussi fait des émules dans le plat pays. 29 nations étaient représentées à Florence les 30 juin et 1er juillet derniers, pour la plus grande compétition mondiale jamais organisée dans l’histoire du quidditch. Et parmi elles, la Belgique était bien entendu représentée par son équipe nationale, les Belgian Gryffins.
Après une septième place lors de la Coupe du Monde de 2016, et une quatrième place acquise aux Jeux Européens en 2017, la Belgique ne faisait pas partie des grands favoris attendus pour cette édition ; tel que l’Australie, les États-Unis, la France ou encore le Royaume-Uni. Et pourtant, plusieurs signes avant-coureurs pouvaient nous mettre sur la piste du parcours qu’elle allait réaliser.
Tout d’abord, le fait qu’en 2017, malgré une défaite en demi-finale face à la France, l’équipe belge avait vaincu en poule le Royaume-Uni, futur champion d’Europe cette année-là. La défaite face à la France s’était faite dans un match des plus serrés qui avait tenu en haleine l’Europe entière. Ensuite, en regardant au niveau des clubs, Anvers s’était imposé en finale de la Coupe d’Europe des Clubs en 2017 et est arrivée seconde en 2018 ; un autre signe de la puissance belge au niveau européen.
Il faut ensuite analyser le quidditch d’un œil mondial. Si le sport, créé aux États-Unis, reste maître dans sa patrie natale, c’est en Europe qu’on observe les plus grands booms évolutifs ces dernières années ; à l’image de l’Allemagne qui a littéralement explosée suite à la Coupe du Monde organisée chez elle en 2016. Entre 2016 et 2018, on pouvait s’attendre à une hausse du niveau européen face aux nations extérieures, et ça n’a pas loupé, avec trois équipes européennes dans le top 5 du classement final et 7 dans le top 10 ; un Canada sorti du top 5 et un Mexique du top 10.
Le quidditch pour les néophytes, un peu de vocabulaire
Pas question ici de vous assommer avec l’intégralité des règles du sport, mais pour ceux qui voudraient s’intéresser à cet article et au quidditch en général, il vous faut quelques notions de base des termes utilisés.
Une équipe de quidditch est composée de 21 joueurs au maximum.
Six joueurs évoluent ensemble sur le terrain :
- 3 poursuiveurs et 1 gardien, qui jouent avec le souaffle, une balle de volley légèrement dégonflée. Leur but est de passer la balle à travers l’un des trois anneaux adverses pour marquer 10 points, et, évidemment, d’empêcher les adversaires de faire de même.
Le gardien possède quelques avantages supplémentaires par rapport aux autres poursuiveurs, notamment une immunité lorsqu’il est dans sa zone de buts face aux cognards et aux plaquages adverses, et la possibilité de passer son bras à travers ses propres anneaux pour empêcher un goal. - 2 batteurs, qui jouent avec les trois cognards, des balles de dodgeball ou de balle aux prisonniers. Lorsqu’ils touchent un joueur adverse avec leur balle, le joueur touché doit s’arrêter dans son action, lâcher toute balle qu’il aurait dans les mains, descendre de son balai, et retourner à ses anneaux avant de pouvoir revenir en jeu. C’est une élimination temporaire d’un adversaire en quelque sorte.
Le rôle du batteur est autant défensive, pour arrêter une attaque ennemie, qu’offensive, pour ouvrir la voie à ses propres poursuiveurs.
Un septième joueur monte sur le terrain après 18 minutes de jeu. Il s’agit de l’attrapeur. Comme son nom l’indique, son rôle est d’attraper le vif d’or, une balle de tennis coincée au fond d’une chaussette jaune et défendue par le Porteur de Vif. La difficulté réside dans le fait que le Porteur de Vif n’a pas de balai, a ses deux mains libres et aucun handicap au niveau des jambes… et beaucoup plus de droits que les joueurs au niveau des contacts physiques. Pas si facile de l’attraper !
Si l’attrapeur parvient à récupérer le vif d’or sans commettre de faute, il met fin au match et récupère 30 points pour son équipe.
L’équipe qui attrape le vif d’or est indiquée avec un astérisque * dans le score du match.
Les changements sont illimités, et les joueurs tournent donc régulièrement sur le terrain, même s’il faut respecter quelques règles précises comme la Règle des Genres. Elle indique qu’une équipe ne peut pas jouer avec plus de 4 joueurs d’un même genre (masculin, féminin ou non-binaire) sur le terrain en même temps.
Enfin, le quidditch est un sport de contacts. Les plaquages y sont totalement autorisés, malgré le balai qui doit rester à tout moment entre les jambes. Pour des raisons de sécurité évidentes, les contacts sont soumis à des règles strictes, comme l’interdiction de plaquer en-dessous des genoux ou au-dessus des épaules ou la nécessité de plaquer par devant.
Un premier jour presque parfait
La Belgique entame sa compétition contre la Finlande. Un match facile sur le papier, qui se révèle l’être tout autant sur le terrain. L’équipe finlandaise n’apporte pas beaucoup d’opposition en face, mais c’est l’occasion idéale pour se lancer dans la compétition pour l’équipe belge. Pas question de baisser le rythme, les attaques s’enchainent et le jeu belge se met déjà en place. Passes précises et rapides, placements efficaces aux anneaux. Même si l’équipe belge possède des joueurs physiques capables d’asséner de redoutables contres, l’équipe belge s’appuie sur un jeu collectif des plus rôdé, épaulée par des batteurs extrêmement efficaces.
Les Gryffins s’imposent 240* – 20.
Leur deuxième adversaire, la Pologne, nécessite d’augmenter quelque peu le rythme de jeu. L’équipe est loin d’en être à ses débuts en compétition, comme c’était le cas pour la Finlande, et on voit très vite que sa défense est plus en place. Néanmoins, le match se déroule sans encombre, et la Belgique attrape une nouvelle fois le vif d’or pour l’emporter sur un score de 130* – 20.
C’est le troisième match du premier jour qui sera le premier vrai test pour cette équipe belge. Le choc attendu par de nombreux supporters entre la Belgique et la France est à la hauteur de nos attentes. La France met en place un jeu très physique, basé sur les individualités de son équipe, alors que la Belgique continue son jeu collectif et ses passes tranchantes. Les batteurs belges prennent le dessus sur l’équipe française, qui se voit obligée de commettre plusieurs fautes pour se maintenir à flots. Pourtant, les Français se maintiennent à portée de vif avec seulement 20 points de retard, et toute l’attention se porte sur les attrapeurs qui peuvent faire basculer le match d’un côté comme de l’autre à tout instant.
C’est finalement toute une équipe belge qui s’impose face à une somme d’individualités françaises ; il est presque impossible de ressortir un nom belge qui nous a plus marqué que les autres joueurs lors de ce match ; si ce n’est, peut-être, Savinien Massin, qui libère toute l’équipe en attrapant le vif d’or. La Belgique s’impose 130* – 80 dans un match historique qui place l’équipe sur la bonne voie pour la suite de la compétition.
Le match contre la Corée du Sud n’est qu’une formalité. Après la débauche physique de l’équipe face à la France, Louis Lermytte fait tourner son effectif. Le match se déroule sans accro, si ce n’est le vif d’or attrapé par la Corée du Sud dans un moment d’inattention des batteurs belges qui auraient dû éliminer l’attrapeur coréen. La Belgique s’impose tout de même 180 – 50*.
Il est temps pour les joueurs belges d’aller se reposer avant la deuxième journée du tournoi.
Florian Dion, batteur et assistant coach des Belgian Gryffins, nous parle de cette première journée
« Bonjour Florian ! Comment s’est passée cette première journée pour l’équipe belge ? »
Pour l’équipe belge ça s’est très bien passé, puisque nous avons gagné nos quatre matchs. On était assez confiant pour la journée, il y avait juste le match contre la France qui était le match, l’affiche du jour, pour les deux pays. Ce match était très serré mais a tourné à notre avantage. Donc voilà, on n’a rien à se reprocher et on est prêts et confiants pour la journée de demain.
« D’après mes calculs (ndlr : erronés à ce moment-là), vous seriez troisièmes, les États-Unis seconds et le Royaume-Uni premiers. Un bon tirage pour vous ? »
Pas de surprise pour les deux premiers (ndlr : au final, l’Allemagne réalise l’exploit en finissant première du premier jour) puisque le Royaume-Uni bénéficiait d’un bon tirage de groupes. Ça va leur permettre de se reposer quelque peu pour commencer la journée de demain dans les meilleures conditions, et entrer un peu plus tard dans les gros matchs demain. Les États-Unis, ce sont les favoris, donc les retrouver en seconde place ce n’est pas une surprise. Ce n’était pas gagné contre l’Australie, ils ne sont pas passés loin d’une deuxième défaite face à l’Australie en deux ans, en deux matchs même, mais c’est le fort des grandes équipes ; arriver à se reprendre et il faudra vraiment compter sur eux demain.
« Le Vietnam qualifié dans le top 16 du premier jour, on ne les attendait peut-être pas si bien classées, les équipes asiatiques ? »
On ne les attendait peut-être pas spécialement avant de les voir jouer, mais moi j’ai eu la chance de m’entrainer avec l’équipe du Vietnam en début de semaine, et on se rend assez vite compte qu’il y a du niveau. C’est une équipe qui possède des joueurs qui jouent actuellement à l’étranger, ou ont joué à l’étranger. La moitié de l’équipe joue aux États-Unis, au Royaume-Uni ou au Canada. Ils amènent beaucoup d’expérience.
Elles sont également arrivées très tôt à Florence et ont beaucoup travaillé depuis leur arrivée, entre 4 et 6h d’entrainement par jour.
On peut donc être surpris quand on voit les noms des pays, mais quand on regarde en profondeur, ça pouvait être attendu. C’est vraiment mérité, et c’est un bon signe pour le quidditch asiatique et mondial. La prochaine Coupe d’Asie va vraiment être intéressante à suivre !
« Autre bonne performance du jour, c’est le Mexique, qui totalise 3 victoires et une seule défaite face au Royaume-Uni, est-ce qu’on peut les attendre plus loin dans la compétition ? »
Le Mexique c’est toujours assez difficile, ils sont entre deux eaux. En tant qu’équipe nationale ils n’ont pas beaucoup l’occasion de jouer ensemble. Mais leur proximité avec les États-Unis leur permet d’avoir beaucoup de joueurs qui jouent des gros tournois en équipe, et qui ramènent beaucoup d’expérience dans leur équipe mexicaine. En sachant que les équipes mexicaines sont déjà bonnes de base.
Ils ne font pas partie des favoris, mais je pense qu’ils pourraient créer la surprise. Surtout que tout peut se passer sur un match dans le quidditch.
« L’Allemagne sort encore plus du lot, puisqu’elle a gagné ses quatre matchs et finit dans le top 4 du premier jour (ndlr : au final, elle termine même première du premier jour). On les avait présentés comme des outsiders potentiels dans cette compétition, mais peut-on en attendre plus encore ? »
L’Allemagne ce n’est pas une surprise, pour ceux qui ont suivi le quidditch européen lors des dernières années. Il y a un boom allemand au niveau du nombre d’équipes, ils s’approchent des cinquante équipes, ce qui est vraiment énorme. Et leurs équipes ont un bon niveau, elles arrivent à bien se classer régulièrement dans les compétitions européennes ; même si à la Coupe d’Europe des Clubs de cette année, ils leur manquaient le dernier coup de rein et un peu de chance dans les tirages.
Mais leur force en tant qu’équipe nationale, c’est qu’ils arrivent vraiment à sélectionner les deux-trois meilleurs joueurs de chaque équipe pour former un bloc de 21 joueurs hyper solide. Peu d’erreurs, et une efficacité allemande qui se retrouve aussi dans le quidditch ; et donc, ils pourraient aller loin dans ce tournoi, plus loin que certains favoris attendus. Notamment le Canada.
« Revenons un peu sur la Belgique, si le match de la Finlande était vraiment facile face à une équipe qui débutait dans les tournois internationaux au quidditch, le match contre la Pologne a été un peu plus compliqué. »
La Pologne a beaucoup progressé. Ils étaient bien en place tactiquement, ont joué le jeu qui était à leur avantage. Ils ont ralenti le jeu, puisqu’ils se font avoir quand le rythme est trop rapide.
Et si on était bien en place au niveau de la défense, on est passé à coté de deux ou trois passes en attaque ; et voilà ça fait la différence sur le match.
Mais c’était tout de même un match où on est rapidement sortis de la snitch-range (ndlr : plus de 30 points d’avance, donc victorieux même en cas d’attrapage du vif d’or par l’équipe adverse), donc sur papier c’était un peu plus compliqué, mais vraiment rien d’inquiétant.
Mais il faut rendre les honneurs à cette équipe de Pologne, qui est l’une des équipes qui a le plus progressé durant l’année passée (ndlr : depuis la Coupe d’Europe des Nations en 2017 à Oslo).
« Le match contre la France, le gros match de la journée, un match compliqué, physique ? »
On savait à quoi s’attendre face à la France.
« Beaucoup de fautes aussi, un match très haché. Un carton rouge notamment pour les Français, et plusieurs autres qui auraient pu être donnés. Pas de grosse surprise ? »
Le quidditch tend vers un jeu de plus en plus physique. Le match était physique, mais ce n’était certainement pas le plus physique non plus. (ndlr : le match Australie – États-Unis notamment, ainsi qu’Allemang – Norvège) A partir du moment où les deux équipes ont des plaqueurs/plaqueuses de très haut niveau, on ne peut pas passer à côté d’un jeu physique.
« On va finir cette interview sur ton point le plus positif de la journée, et celui le plus négatif pour toi ? »
Le plus positif, c’est clairement cette victoire contre la France. Même s’il y a toujours des choses à retravailler, c’est une victoire qu’on attendait depuis un certain temps quand même. On était toujours très serré, mais maintenant c’est fait donc on peut se concentrer sur la prochaine journée.
Le point le plus négatif, le match contre la Pologne aurait pu être un peu plus propre si on fait la fine bouche… Et on a le petit regret d’avoir laissé le vif d’or à la Corée du Sud dans notre quatrième match. Mais ce sont des choses qui arrivent, et ça fait partie du sport.
« Merci beaucoup à Florian Dion pour cette interview. »
Le deuxième jour, Dieu créa les Gryffins
Les tirages étant ce qu’ils sont, suite à sa quatrième place au classement du premier jour, l’équipe belge tombe à nouveau contre la Pologne lors des huitièmes de finale. L’occasion pour l’équipe de se mettre en jambe face à une équipe déjà battue la veille, mais surtout d’améliorer encore son niveau de jeu en corrigeant immédiatement les erreurs relevées face à l’équipe polonaise. Il est aussi primordial de réussir à imposer son jeu pour gagner la confiance pour la suite de la compétition.
C’est chose faite avec ce score de 150* – 40, et un match encore plus maitrisé de la part de l’équipe belge, surtout en attaque où des passes plus précises que la veille leurs permettent de passer outre les défenses de la Pologne.
En quart de finale, la Belgique tombe alors sur… la France ! Décidément, le sort s’acharne pour les deux nations, qui doivent une nouvelle fois s’affronter dans un match décisif ! L’équipe de France a appris de ses erreurs de la veille et domine au niveau du jeu. En utilisant la vitesse de Valentin sur le broom’s up (le départ du match) pour récupérer le cognard face à Louis, l’équipe française possède deux cognards pendant une grande partie du match, mettant en difficulté l’attaque belge. Les contres de Samy et Albert sont toujours tranchants, et cette fois c’est l’équipe belge qui multiplie les fautes et prend un carton rouge pour son gardien Sylvain.
L’équipe est dominée, dans le jeu, mais reste à portée de vif d’or tout au long du match. Savinien finit par l’attraper et égaliser 90* – 90, entrainant les deux équipes en prolongations.
Les cinq minutes de prolongations sont encore plus intenses, les fautes se multiplient sous la chaleur florentine, et l’on passe plus de temps en discussions arbitrales qu’en jouant. Un attrapage est refusé pour Savinien pour les belges, un autre en faveur des français est refusé pour Boris.
Si les Français semblent dominer le jeu du souaffle, c’est pourtant les Belges qui dominent au score. A trente secondes de la fin des prolongations, la Belgique mène 140 – 130.
Alors qu’un cri de joie s’échappe des supporters français lorsqu’ils égalisent à 140 partout, un autre s’échappe du côté belge… Dans le même temps, Viktor s’est emparé du vif d’or et donne la victoire aux Gryffins, 170** – 140.
La demi-finale les oppose à la Turquie. Le match est à nouveau physique et intense, mais la Belgique qui sort d’une seconde victoire sur sa bête noire française semble voler au-dessus de la compétition. En s’imposant autant dans le jeu des batteurs que dans les passes du souaffle, l’équipe belge mène 60 – 40 lorsque Savinien envoie les Gryffins en final en attrapant une nouvelle fois le vif d’or !
90* – 40, la joie dans l’équipe belge est palpable. Mais ils savent que ce n’est pas terminé, le plus gros match de leur histoire les attend face aux États-Unis en finale.
Les géants américains, deux fois champions du monde et vice-champion deux ans plus tôt à Francfort, ne sont pas venus pour repartir avec une nouvelle seconde place. Le match commence mal pour l’équipe belge, qui encaisse 4 buts d’affilée.
Les batteurs sont dominés, les joueurs ne s’imposent pas physiquement, l’équipe américaine domine et la finale semble déjà perdue.
Un temps mort est demandé par Louis Lermytte, et durant une minute, l’équipe belge se reconstruit. Encouragée par tout un stade acquis à sa cause, elle réalise alors l’irréalisable en remontant face aux Américains ! Le jeu est de plus en plus maitrisé par l’équipe belge, qui, si elle n’arrive pas à égaliser, se maintient à portée de vif d’or tout au long du match.
Le public s’enflamme face à des gestes qu’on ne croyait jamais voir dans ce match ; Tim qui gobe un cognard entre ses chevilles, Louis qui repousse un tir grâce à un lancé de cognard bien placé, Nathan qui passe physiquement face à une défense américaine surentrainée, … L’équipe belge a quitté son nid, les Gryffins s’envolent et déploient leurs ailes. On commence à y croire, on commence à rêver.
Mais le rêve se brise après 18 minutes et 35 secondes, alors que les attrapeurs viennent à peine de monter sur le terrain, l’attrapeur américain s’empare presque trop facilement du vif d’or. Des analyses d’après match indiqueront qu’il n’était pas sur son balai lors de l’attrapage, qui aurait dû être refusé, mais c’était quasi-impossible de le voir en direct.
La victoire n’est pas volée pour l’équipe des États-Unis, qui a réalisé de nouvelles performances impressionnantes dans leur sport, mais l’équipe belge qui était annoncée comme perdante sur le papier est loin d’avoir déméritée !
Elle peut sortir la tête haute de cette compétition phénoménale, et reviendra encore plus forte dans deux ans pour, qui sait, repartir enfin avec une médaille d’or.
Merci à tous les Gryffins pour leur incroyable parcours, et à tous les joueurs, supporters et accompagnateurs qui ont pu rendre cet exploit possible.